Le 24 avril : pas une voix pour l’extrême droite

Le snU.pden-FSU appelle de nouveau à s’opposer dans les urnes à l’extrême droite lors du second tour des élections présidentielles.

Madame Le Pen ouvre des voies dangereuses pour la France. Ses propositions pour l’abandon du droit du sol, sa conception de la laïcité, la remise en cause de l’abolition de la peine de mort… autant d’exemples qui illustrent l’extrême danger pour notre Nation porté par cette candidate.

Le snU.pden-FSU appelle à ce qu’aucune voix de ses adhérents et sympathisants ne se porte sur Marine Le Pen.

Les cinq années vécues et le programme décrit par Monsieur Macron ne laissent aucunement présager d’un futur radieux pour le prochain quinquennat.

Alors que Monsieur Bardela, président du Rassemblement National, a déclaré le mercredi 20 avril, refuser le dégel du point d’indice pour les fonctionnaires, Monsieur Macron déclare vouloir poursuivre une politique du « travailler plus pour gagner plus ».

Les conditions de travail dans lesquelles les personnels de l’Éducation Nationale exercent leur métier prouvent l’ineptie d’une telle conception. Celles-ci anticipent une profonde transformation de la Fonction Publique, du mode de recrutement et d’affectation de ses personnels : transformation antinomique avec les principes de la Fonction Publique de carrière. Les modifications de la haute Fonction Publique, de l’Inspection Générale, du Corps Diplomatique, dès à présent engagées, fondent les premières étapes du bouleversement de notre République. L’épisode scandaleux Mac Kinsey ne représente que la face émergée de l’iceberg.

Nous récusons et nous opposerons avec force à ces orientations.

Pour

  • une Fonction Publique qui ait les moyens de rendre un service de qualité aux usagers,
  • des fonctionnaires reconnus dans leur statut,
  • des fonctionnaires qui conservent leur entière citoyenneté,
  • une revalorisation des rémunérations qui s’effectue par le déblocage du point d’indice et la revalorisation des grilles indiciaires,
  • un réel dialogue social,

nous appelons, au-delà du vote de dimanche prochain, pour propulser des orientations alternatives aux programmes annoncés des deux candidats au second tour de l’élection présidentielle, à préparer dès maintenant le 1er mai par des actions fortes, unitaires qui marqueront notre opposition aux projets présentés pour le prochain quinquennat.

Avec le snU.pden-FSU pour une République sociale, fraternelle, solidaire et égalitaire.

Le Bureau National, le 21 avril 2022