Si l’Ecole fait partie des solutions aux maux de la société, elle n’est pas LA solution, ni la cause de la montée de la violence chez les jeunes, des problèmes de harcèlement ou des inégalités sociales que le gouvernement cherche à cacher de manière hypocrite derrière des uniformes.
Aux antipodes du catalogue démagogique, inapplicable et mensonger du « choc des savoirs », le snU.pden-FSU, avec les autres syndicats de la FSU, est porteur de propositions ambitieuses pour les élèves et les personnels de l’Education Nationale :
- rendre les métiers attractifs : pour recruter, il faut une revalorisation des salaires et une refonte des grilles indiciaires (et pas des primes volatiles qu’on ne retrouve pas à la retraite). Et une amélioration des conditions de travail : horaires, champ des responsabilités, astreintes, etc.
- restaurer l’autorité : ce n’est pas en claquant des doigts qu’on l’obtient, mais en respectant les personnels, et en faisant en sorte qu’ils soient respectés. Cela passe par l’image qui est donnée d’eux, par les compétences dont ils disposent, par la considération qu’on leur accorde (salaire, niveau de recrutement). Un discours politique bienveillant porté sur l’Ecole contribuerait à restaurer cette autorité.
- rendre à l’Ecole son rôle d’ascenseur social : non aux groupes de niveaux discriminants, oui à des dispositifs individualisés de remédiation et de soutien ; non à l’ « évaluationnite » chronophage et stressante, oui à du temps pour comprendre et apprendre pendant le temps scolaire ; non à un temps de présence 8 h – 18 h sans projet, ni moyens, oui à des activités culturelles, sportives, etc. encadrées par des personnes qualifiées habilitées par l’éducation nationale, ouvrant de nouvelles perspectives aux élèves.