Depuis le mois de janvier 2021, le snU.pden-FSU siège au sein du GT4 consacré aux nouvelles modalités d’évaluation des chefs d’établissement.
Dès la première séance, le snU.pden-FSU s’est opposé à l’évaluation des chefs d’établissement adjoints par les chefs d’établissement et a systématiquement rappelé la colère de la profession. Ces éléments ont été également communiqués au sein du Comité Technique Ministériel dans lequel nous siégeons. En réponse, le Ministère explique que notre profession entrera ainsi dans le droit commun de la Fonction Publique : c’est oublier le fonctionnement particulier des équipes de direction. Pour marquer notre opposition, nous avons quitté la réunion du 7 mai, rejoints dans cette position par la CGT-éducation et le Snalc. Ce changement dans l’évaluation des personnels de direction adjoints a été introduit en parallèle à un nouveau mode d’attribution d’une partie de l’IF2R ainsi qu’à son annualisation. Ceci permettant à certains d’afficher une augmentation de la rémunération des personnels.
Le compte-rendu du GT du 18 juin dernier décrit le rôle que le CREP (Compte Rendu d’Evaluation Professionnelle) prendra dans la part indemnitaire, la manière dont l’autorité hiérarchique pourra se l’approprier au moment des phases de mobilité. Même si la part indemnitaire de l’IF2R évoluera de manière substantielle à compter de 2022 puis de 2023 pour les chefs comme pour les adjoints. Pour les adjoints, nous considérons que cette réforme ne constitue pas un progrès pour le fonctionnement des EPLE : elle introduit une verticalité dans son fonctionnement, des éléments de « New Public Management » avec lesquels nous sommes en désaccord (« benchmark » en particulier), éléments porteurs d’éventuels risques psychosociaux et que nous avons dénoncés.
Ces éléments pèseront lourd dans les dynamiques des établissements dans les années à venir.
Samuel Lautru,
Secrétaire national-adjoint du snU.pden-FSU
Compte-rendu du GT-Ministériel du 18 juin 2021