Déclaration du snU.pden-FSU du 21 janvier 2025 – Lille

Madame le Recteur, Monsieur le Dasen, Mesdames et Messieurs en vos grades et qualités. 

Veuillez tout d’abord recevoir tous nos vœux pour cette année 2025, y compris nos vœux pieux :

le vœu du respect des votes en CSA, CSA Men et CSE quand une réforme y est discutée ;

le vœu du respect des évaluations des PERDIR afin qu’elles ne soient plus soumises à des quotas incompréhensibles, imbéciles et démotivants pour obtenir au final une prime inférieure à un pacte enseignant pour 50 % des chefs d’établissement ;

le vœu du respect des personnels de direction qui ont servi toute leur carrière afin de leur permettre de partir en retraite avec la hors-classe. Ce ne sera malheureusement pas encore le cas cette année et ce n’est pas à l’honneur de l’académie que d’avoir laissé faire cela ;

le vœu d’une profession revalorisée du point de vue salarial et des conditions de travail. Combien de candidats au concours vont renoncer après avoir calculé leur reclassement et tomber de haut sur la réalité de la rémunération des chefs d’établissement ? Combien de titulaires aspirent à occuper d’autres fonctions car ils en ont assez de ne pas compter leurs heures sans aucun retour sur leur investissement ?

Cette liste – non exhaustive – peut laisser croire que notre profession est désabusée. Elle l’est, mais elle n’est pas que cela, car sinon, nous ne serions pas aussi présents dans nos établissements, auprès des équipes, des élèves et des familles. Mais jusqu’à quand ?

Pour accomplir nos missions, il faut que notre métier fasse sens. Il nous faut un cap clair. Un cap qui rencontre l’adhésion des personnels et qui corresponde à l’état des recherches pédagogiques et didactiques. Un cap qui respecte notre marge d’autonomie au sein de nos établissements et qui ne nous impose pas des recettes éculées et contestées comme les groupes de besoin.