S’indigner de plus de 30 000 morts serait de « l’émotion » ?

Après 6 mois de guerre intense à Gaza dont les principales victimes sont des civils, l’Etat d’Israël est passée à un cran supérieur avec le bombardement d’un camp de réfugiés à Rafah, le 26 mai dernier, qui a fait des dizaines de morts. Malgré ce désastre, l’armée israélienne continue chaque jour à bombarder une population qu’elle a obligée à fuir à Rafah.


Ces actes ont amené la Cour Internationale de Justice à évoquer une suspicion de génocide et de crime contre l’humanité, à exiger un cessez le feu immédiat à Rafah afin de stopper les massacres et les crimes de guerre.
Quant à la la Cour Pénale Internationale, elle a demandé un mandat d’arrêt contre : Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant, son ministre de la Défense et trois responsables du Hamas.

 
Trois nouveaux Etats viennent de reconnaître officiellement la Palestine, ce qui porte à 146 le nombre de ceux qui soutiennent la création d’une entité nationale et le droit à l’auto-détermination des peuples. Par contre, la France n’a toujours pas passé le pas, et mieux encore, le président de la République qui est pour la création d’un Etat palestinien, le proposera mais « pas sous le coup de l’émotion ». S’indigner de plus de 30 000 morts serait de l’émotion ?

Pour le snU.pden FSU, il faut :

  • un cessez-le-feu immédiat,
  • un accès sans restriction à l’aide humanitaire d’urgence,
  • le respect du droit international et des résolutions de l’ONU,
  • la reconnaissance, dans les plus brefs délais, de l’Etat de Palestine par la France.