- Arrêter les profondes transformations régressives de l’Education nationale. Quelques exemples
- L’abandon du cadre national qui se traduit par
- plus de contractualisation, comme le projet développé pour l’éducation prioritaire ou les effets prévisibles de la procédure d’évaluation des établissements, ce qui provoquera un accroissement des mises en concurrence des établissements
- Autre exemple : des examens qui perdent progressivement leur caractère national, comme le souligne les récentes évolutions du baccalauréat
- Et une dernière illustration : le renforcement du pouvoir des collectivités au détriment de l’État, le pouvoir croissant des régions sur l’enseignement professionnel, le transfert envisagé de la santé scolaire aux départements, la double tutelle à laquelle serait soumise les adjoints gestionnaires, la compétence orientation dévolue aux Régions et la création des Agences Régionales de l’Orientation
- L’abandon du cadre national qui se traduit par
Toutes des régressions conduisent à une inégalité de traitement des élèves sur le territoire, à une vue étriquée de l’enseignement et des établissements scolaires. C’est inacceptable.
- Deuxième raison : exiger une véritable revalorisation salariale
- Le réaménagement technique de l’indemnité de fonction, de responsabilité et de résultats réalisé pour le corps des personnels de direction bénéficiera financièrement, à une partie des personnels de direction en accroissant la part relative des primes dans leur rémunération
- Les personnels de direction ne peuvent pas s’en satisfaire, d’autant moins qu’un montant non négligeable de ces primes, la part résultats de l’IFRR, est dépendante de l’évaluation du personnel par son supérieur hiérarchique. La nouvelle procédure d’évaluation introduira également très probablement une véritable hiérarchie entre le chef d’établissement et l’adjoint pédagogique au chef d’établissement, ce à quoi nous nous opposons.
- Seul le déblocage du point d’indice et un rééchelonnement de la grille indiciaire pour tous les personnels pourrait réellement être appelé revalorisation.
- Arrêter la dégradation des conditions de travail en exigeant :
- Que le Ministre anticipe et à donne le temps et les moyens aux équipes de s’organiser dans le contexte sanitaire que nous connaissons, qu’il arrête une communication médiatique qui nie la réalité vécue dans les établissements, qu’il arrête de diffuser des injonctions paradoxales qui détruisent la crédibilité de notre institution.
- Que le gouvernement donne à l’Éducation Nationale les moyens de gérer sereinement la crise, en créant les postes nécessaires notamment d’enseignants, de surveillance, d’accompagnement des élèves en situation de handicap.
- En exigeant également du gouvernement qu’il transforme sa politique néfaste de réduction de plus de 1880 postes d’enseignants dans le second degré, ce qui, au-delà de la dégradation des conditions d’apprentissage des élèves, des conditions de de travail des personnels, provoquera également des évolutions de la carte des formations aussi bien pour l’enseignement professionnel que l’enseignement général, au détriment de l’offre de formation proposée aux élèves.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, le snU.pden-FSU appelle tous les personnels de direction à participer activement au mouvement de grève du 26 janvier.
Igor Garncarzyk,
Secrétaire général du snU.pden-FSU