Depuis plusieurs semaines, avec détermination, souvent dans l’unité, de nombreux salariés du privé comme du public, enseignants et personnels de direction, retraités, privés d’emploi, étudiants, se mobilisent pour refuser les politiques gouvernementales et patronales et porter d’autres perspectives de progrès social.
Les cheminots participent très largement au mouvement de grève, ils manifestent par dizaines de milliers contre la casse du service public ferroviaire, pour l’amélioration du service rendu aux usager-e-s, pour le maintien de leur statut.
Les fonctionnaires, elles et eux aussi, s’expriment, par la grève et la manifestation, contre les 120 000 suppressions de postes, contre le rétablissement du jour de carence, pour exiger la fin du gel des salaires et pour le développement du service public.
De nombreux salariés des entreprises privées se sont mobilisés pour l’emploi, l’augmentation des salaires et pour la défense et le développement des services publics.
Des milliers de jeunes, avec les personnels et les enseignants, s’opposent à la loi Vidal « Orientation et Réussite Étudiante ». Ils refusent la sélection des bacheliers et réclament des moyens pour faire fonctionner des universités ouvertes permettant la réussite du plus grand nombre dans de bonnes conditions d’étude et de travail. Face à eux, les répressions policières sont la seule réponse du gouvernement !
Les retraités sont largement mobilisés pour leur pouvoir d’achat, contre l’augmentation de 1,7% de la CSG.
Face à cette mobilisation massive, la seule réponse du gouvernement est le mépris, et le refus d’engager de véritables négociations. C’est inacceptable !
Le mardi 1er mai, partout dans le monde, les travailleurs, les salariés, les retraités et privés d’emplois vont s’exprimer, se mobiliser pour faire entendre leurs revendications, des exigences pour la paix, le progrès social, la possibilité de vivre dignement…
La manifestation sera une nouvelle étape pour exiger la prise en compte des revendications.
- – Défense et développement des services publics (ferroviaires, santé, énergie, éducation- formation…)
- – POUR l’augmentation des salaires, des pensions, du pouvoir d’achat.
- – NON aux ordonnances loi travail, POUR la défense des conventions collectives et des statuts
- – POUR la défense de la protection sociale (Sécurité́ sociale, retraites par répartition, assurance chômage et minimas sociaux)
- – NON à la loi ORE, POUR des universités ouvertes à toutes et tous via un investissement massif dans l’enseignement supérieur
Partout en France, les personnels de direction doivent prendre toute leur place, avec le snU.pden-FSU dans les cortèges du 1er mai.
Le bureau national
Paris, le 25 avril 2018