Alors que la guerre entre le Hamas et Israël débutée il y a plus d’un an perdure avec son lot de blessés, de morts, de déplacés ne sachant pas où se cacher,
Alors que le parlement israélien a voté l’interdiction sur son territoire des activités de l’UNWRA en faveur des Palestiniens – décision lourde de conséquences pour les populations de la bande de Gaza et de Cisjordanie : plus d’accès à l’aide essentielle en matière d’abris, de soins, d’éducation et d’alimentation,
Alors que l’ONU et des associations humanitaires dénoncent, depuis près d’un an, le déplacement massif des populations, les attaques meurtrières contre celles-ci, la destruction systématique des habitats,
Alors que Antonio Guterres a déclaré qu’ « aucune partie à un conflit armé ne doit se considérer au-dessus du droit international »,
A l’Assemblée nationale, une proposition de loi est déposée par une élue Renaissance (cosignée par un ancien président de la République) qui a pour but d’empêcher les citoyens de dénoncer les actes menés par les autorités israéliennes sous couvert de « discours antisémite ». Cette loi donnerait un statut particulier à l’État d’Israël : pas le en suspendant le droit de critiquer les politiques menées en son nom ?
Comment au pays des Droits de l’Homme peut-on empêcher des citoyens d’apporter leur soutien à un peuple opprimé depuis 1947 ?
A aucun moment, celles et ceux qui manifestent contre la guerre à Gaza, pour la création d’un état palestinien, ne veulent la disparition de l’état d’Israël. Pour le snU.pden FSU, porter un jugement sur les actes d’un gouvernement, dont celui d’Israël, relève du jeu démocratique et ne peut être sanctionné.