Alors qu’en métropole, la ministre de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports se déplace dans les établissements où des élèves se font agresser, nos collègues de Mayotte sont victimes de pirates de la route.
Ainsi le vendredi 29 mars dernier à 6 h du matin, le proviseur adjoint du lycée Kaweni (Mamoudzou) s’est fait agresser par trois hommes armés d’une scie d’élagueur. Il a été sérieusement blessé, ses agresseurs lui ont volé son portefeuille avec ses papiers, ses téléphones personnel et professionnel. Il a été contraint de se rendre à l’hôpital pour obtenir un certificat médical avec ITT afin que la gendarmerie enregistre sa plainte.
Aucune amélioration des conditions de vie de nos collègues et de la population de Mayotte n’est enregistrée à ce jour. Malgré les annonces sur place du ministre de l’Intérieur, rien n’a changé d’une situation qui donne le sentiment d’être laissée à l’abandon. Faut-il qu’un fonctionnaire décède suite à une agression pour que le gouvernement prenne la mesure du quotidien de ce territoire ?
Pour le snU.pden FSU, l’agression de notre collègue est inadmissible. Les fonctionnaires ne peuvent travailler dans de telles conditions. Les discours ne suffisent plus, il devient urgent que le gouvernement assure la sécurité de tous à Mayotte, permette aux institutions de fonctionner dans de bonnes conditions.
Le snU.pden FSU interpelle la ministre sur cette situation et apporte tout son soutien à notre collègue ainsi qu’à l’ensemble des personnels en poste à Mayotte.
Communiqué du snU.pden-FSU
Bobigny, le 11 avril 2024