Madame la Rectrice,
Monsieur le Secrétaire général nous a adressé hier (lundi 20 mars, en fin d’après-midi) la liste de 5 postes de personnels de direction adjoints proposés à la suppression.
Au Comité technique ministériel du 13 décembre, le Ministère présentait une stabilité globale nationale du nombre de postes pour le programme 141, emplois de personnels administratifs. En réalité, 3 académies rendent des postes en nombre important, 6 dans celles de Lille, de Nancy et 5 l’académie de Normandie.
Sur la répartition géographique, et sans entrer dans une quelconque polémique à ce sujet, nous observons que deux postes sont supprimés dans l’ancien périmètre rouennais, trois sur le périmètre caennais. Sur ces postes supprimés, certains concernent des établissements qui ont des internats. Cette donnée, loin d’être neutre, va accentuer la difficulté des conditions de travail des personnels de direction déjà en poste. Nous savons tous les difficultés liées à ces conditions d’exercice.
Nous connaissons la demande du ministère, présentée en CTM. Il ne nous appartient pas de désigner des postes, mais de vous alerter sur les conditions de travail de nos collègues et sur les risques psycho-sociaux notamment qui peuvent se présenter pour eux.
Au-delà de ces questions, c’est une dégradation lente et progressive des conditions de travail auxquelles nous assistons, avec une accélération des procédures due à l’informatisation, aux réponses qui nous sont demandées dans des temps très courts et aux publics également qui changent et qui semblent de plus en plus fragilisés.
La fusion des académies de Caen et Rouen ne facilite pas les conditions d’exercice et de travail. Cette fusion amène des regroupements de services, de nouvelles tâches à exercer avec moins de personnels. Quand une personne tombe malade, les solutions deviennent compliquées également à trouver et les établissements ne trouvent pas à qui parler. Nous tenons à vous alerter sur le fait qu’il y a des points de tension qui mettent à mal les personnels et les structures et qu’il devient difficile de compter sur la bonne volonté ou le dévouement des personnels, épuisés.
Je vous remercie madame la Rectrice pour votre écoute et nous espérons que nos alertes pourront être prises en compte.
Samuel Lautru
Secrétaire académique du snUp.den-FSU