Le snU.pden-FSU appelle l’ensemble des personnels de direction à participer aux actions de la journée unitaire (CFE-CGC, CFTC, CGT, FA fp, FO, FSU, Solidaires, UNSA et CFDT) de grève et de manifestations le 22 mai prochain pour :
- l’arrêt des suppressions d’emplois et les créations d’emplois statutaires nécessaires
- un plan de titularisation des contractuels et de nouvelles mesures pour combatte la précarité
- la préservation du statut général des fonctionnaires
- le maintien du code des pensions civiles et militaires, un des piliers de la Fonction Publique
- l’amélioration du pouvoir d’achat pour toutes et tous les agent-e-s
- l’ouverture de discussions pour répondre mieux aux besoins de la population et permettre aux agent-e-s de remplir correctement toutes les missions des services publics (formation, conditions de travail…)
Le snU.pden-FSU s’est exprimé à de nombreuses reprises contre la mise en place du Nouveau Management Public au sein de l’Éducation Nationale. A travers le programme « Action Publique 2022 », le gouvernement use et abuse du vocable de la modernisation pour justifier l’accélération d’une gestion néo‐managériale des services publics, des suppressions de postes et une réduction du périmètre du service public au détriment des solidarités collectives. Ce programme vise à réduire les possibilités d’action de l’État et des collectivités territoriales et ne prend pas en compte les besoins exprimés par les usager-e-s.
Les conséquences sont prévisibles :
L’abandon au secteur privé de certaines missions actuellement assurées par les agent-e-s publics.
La mise en concurrence de services aujourd’hui assurés en partie par l’État et les collectivités : éducation, santé, transport…
La réduction des moyens des services publics avec la suppression de 120 000 emplois dont 70 000 dans les collectivités territoriales sur les quatre prochaines années. Il en est ainsi du projet de fusion des académies.
La réduction des protections des agents publics : recrutements de contractuels en lieu et place de fonctionnaires, c’est réduire les principes qui font la force de la Fonction Publique pour les usager-e-s comme pour les agent-e-s : neutralité des agents publics, indépendance vis-à-vis des politiques, absence de corruption…
Au-delà de la dégradation inadmissible du service rendu à la population, beaucoup de ces mesures ne peuvent qu’engendrer de nouvelles dégradations de nos conditions de travail.
La Fonction publique est un pilier du modèle social de notre pays qui joue un rôle essentiel dans la cohésion sociale et contribue à plus de justice sociale.
En fonction de nos contraintes, prenons part aux actions du 22 mai !
Paris, le 19 mai 2018
Le bureau national