Prise de parole – Mobilisation intersyndicale – Maine-et-Loire

SNPDEN-UNSA, SGEN-CFDT, ID-FO, SNUPDEN-FSU

Mardi 13 février 2024

Angers, Lycée Chevrollier, le 14 février 2024. Les personnels de direction sont sous une pression constante. CO

Article Ouest France – 14 février 2024

Nos organisations syndicales sont signataires de l’appel à signer la pétition contre le choc des savoirs qui :

 – trie socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires ;

 – remet en cause le droit égal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves, principe fondateur de l’École publique, en conditionnant l’accès direct au lycée à l’obtention du DNB ;

 – désorganise les collèges par la réorientation permanente de l’utilisation de la marge, réduisant ainsi l’autonomie des équipes pédagogiques ;

 – dépossède les équipes pédagogiques de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux.

 Nous dénonçons les fondements de ce projet contraire à nos valeurs et qui se ferait au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.

 Nous dénonçons les conséquences des mise en œuvre qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail  de tous les personnels.

 Nous dénonçons le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège et ré affirmons la nécessité de développer la mixité scolaire dans les EPLE au service de tous.  

Par ailleurs, cadres autonomes exerçant en EPLE, fonctionnaires d’état, et donc garants du respect des lois de la République, nous contestons de devoir travailler sans texte et d’être sommés de mettre en œuvre des dispositifs annoncés par voie de presse, à la va vite, sans temps de concertation…

Nous rappelons que la promesse d’un enseignant devant chaque classe n’est pas tenue, contrairement à ce qui est dit à la population, qu’un professionnel sur chaque poste administratif , de vie scolaire, de direction, est nécessaire dans chaque EPLE et que ce sont des conditions incontournables pour pouvoir faire correctement nos métiers.

Par ce mouvement et au moment de l’arrivée d’une nouvelle Ministre, nous voulons exprimer notre exaspération de devoir travailler sous pression et de subir chaque jour les conséquences d’une communication nationale qui méconnait notre travail et distille une image négative de l’école de la république et de ses professionnels.